Alors que le 6 décembre prochain marquera le deuxième anniversaire de sa mort, on apprend cette semaine par un de ses proches pourquoi Johnny Hallyday n'aimait pas qu'on l'appelle le Taulier.
"Les gens m'appellent l'idole des jeunes..." chantait-il en 1962 aux prémices de sa carrière, et c'est comme ça que nombre de ses fans l'avaient appelé jusqu'à son dernier souffle. Johnny Hallyday nous a quitté le 6 décembre 2017, des suites d'un cancer. Et au cours de sa folle vie, le rockeur a eu droit à quelques autres surnoms d'envergure. "Le Patron", "Le Boss", et bien sur "Le Taulier". Et ce dernier sobriquet, n'était d'ailleurs pas son préféré...
"Jojo était le contraire de ça"
C'est ce que confie l'un de ses proches, le photographe Jean-Marie Périer, dans les colonnes de La dépêche du midi, ce 28 novembre. Lui qui a bien connu le chanteur assure : "Je ne sais pas qui a eu l'idée de l'appeler le Taulier, mais forcément, il le connaissait mal, car Jojo était le contraire de ça. D'ailleurs il n'aimait pas beaucoup qu'on l'appelle Jojo non plus, mais comme je l'ai fait depuis 1962 je pense qu'il me pardonnera".
Pour Jean-Marie Périer, le rockeur était tout simplement "le contraire d’un taulier". Et pour le prouver, il soutient : "d’abord il pouvait changer d’avis trois fois par semaine selon les personnes rencontrées pour la simple raison qu’il voulait surtout qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse s’adonner à seule vraie passion : la scène. Nous en mettre plein la tronche quand il jouait avec ses potes musiciens était son plus grand plaisir".
Autre exemple que donne Jean-Marie Périer, Johnny "ne donnait pas d’ordres". Il soutient d'ailleurs : "ceux qui disent : 'Personne ne pouvait dire à Johnny ce qu’il devait faire' prouvent qu’ils n’étaient pas des proches de longue date. Il laissait dire tout le monde et ensuite il suivait l’instinct".
"Il s’amusait à provoquer des fâcheries"
Une personnalité plus nuancée que celle qu'on a décrit depuis sa mort. Loin de ce caractère autoritaire qu'on lui prête, Johnny Hallyday était surtout un grand déconneur, pour Jean-Marie Périer. Il décrit ainsi : "Il s’amusait aussi pas mal à dire tout et son contraire pour provoquer des fâcheries, ça l’amusait bien".
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